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Pourquoi Manger Trop Peu....Fait Grossir : 7 Raisons Inattendues + Solutions


Tu as décidé de perdre du poids, pleine de motivation. Tu réduis les portions, évites les matières grasses, voir même tu sautes des repas. Et je te vois venir, chaque fois que tu montes sur la balance c'est la grande déception : ton poids stagne, voire augmente. Et je parie même que en plus, tu te sens épuisée, gonflée, et irritable. Et si le problème n’était pas ce que tu manges, mais tout simplement ce que tu ne manges pas ?

Le corps humain est une machine complexe, bien plus intuitive qu’on ne l’imagine. Et le priver de carburant déclenche une série de réactions de survie… contre-productives.

Hé oui.....même si ça te parait paradoxal manger trop peu fait grossir

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Le métabolisme : ton moteur interne saboté par la restriction

Le métabolisme, c’est l’ensemble des processus qui maintiennent ton corps en vie : respirer, digérer, réguler la température, faire battre ton cœur… Tout cela consomme de l’énergie, même au repos. Cette dépense énergétique de base s’appelle le métabolisme basal.



Pourquoi un déficit trop important ralentit tout

Quand tu manges bien en dessous de tes besoins, ton corps passe en mode “économie d’énergie”. Il se dit : “Attention, famine possible. Il faut tout ralentir.” Résultat : moins de calories brûlées, une digestion ralentie, une température corporelle qui baisse, et une sensation de froid quasi constante.





Les réactions de survie du corps face à la privation

Ton corps, il ne répond pas à ta volonté. Il répond à un instinct. Ancestral.

Toi, tu veux perdre du poids, affiner, alléger.

Lui, il pense que tu es en danger. Il croit que tu traverses une disette, une époque rude, un hiver sans feu ni nourriture. Parce que c’est comme ça qu’il est programmé. Depuis des milliers d’années.


Alors quand tu coupes trop, trop vite, quand tu le prives de ce dont il à vraient besoin… il déclenche son vieux réflexe de survie. Il ralentit, il économise, il garde. Il stocke pour “au cas où”.

Je te le dis : Il ne comprend pas les régimes. Il comprend juste qu’il faut tenir.

Et toi, pendant ce temps tu te sens gonflée, vidée, fatiguée en bref .... à côté de toi.

Tu crois que tu fais mal. Tu crois que ton corps te punit.Mais non. Il te protège avec sa sagesse d’avant les miroirs, d’avant les standards et d’avant les injonctions.


Les hormones impliquées dans la prise de poids cachée

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Le rôle crucial de la leptine

La leptine est l’hormone de la satiété et de la combustion des graisses. Elle chute drastiquement avec la perte de graisse et le manque d’apports. Moins de leptine = plus de faim, moins de dépenses énergétiques.


Thyroïde et perte de poids : un duo fragile

La thyroïde est une glande en forme de papillon à la base du cou. Elle produit des hormones clés (T3 et T4) qui contrôlent la vitesse de ton métabolisme c’est-à-dire combien d’énergie ton corps brûle, même au repos.

Mais si tu réduis trop drastiquement ton apport calorique (ex. : régimes très bas en calories, jeûnes prolongés), ton corps perçoit cela comme une menace. Résultat : il ordonne à la thyroïde de ralentir la production d’hormones.

Moins de T3 = métabolisme ralenti = moins de calories brûlées.


Conséquence :

  • Tu te sens fatigué(e)

  • Tu as froid plus facilement

  • Tu stockes davantage (surtout de l’eau)

  • Tu perds moins de poids malgré ton régime


Le cortisol et le stress chronique de la faim


Quand tu es constamment stressé ou affamé, ton corps libère du cortisol pour t’aider à “tenir”. Mais si ça dure :

  • Tu deviens plus sensible aux fringales (surtout sucrées/grasses)

  • Tu es moins apte à brûler les graisses

  • Tu stockes plus facilement, même sans manger énormément



Effets pervers de la sous-alimentation sur la santé


Fatigue, brouillard mental et irritabilité

Ton cerveau consomme beaucoup d’énergie. Quand il n’en a pas assez, c’est le brouillard mental assuré. Tu es irritable, fatiguée, et tout te semble plus difficile.


Libido en berne : le rôle des lipides

Les lipides sont essentiels à la production d’hormones sexuelles. Les supprimer, c’est dire adieu à ta libido, ton humeur et même ta fertilité.


Perte de muscle = perte de ton brûleur de calories

En état de restriction, ton corps puise dans tes muscles pour trouver de l’énergie. Or, le muscle est le tissu qui brûle le plus de calories, même au repos.



Ce que fait ton corps quand tu craques : le stockage express


L’effet yoyo


Quand tu fais un régime très bas en calories, tu perds du poids rapidement. Mais ce que tu perds, ce n’est pas que du gras : Tu perds aussi de l’eau, du muscle, et de la patience.

Plus tu te restreins :

  • plus ta faim augmente (ghréline)

  • plus ta satiété baisse (leptine)

  • plus ton cerveau devient obsédé par la bouffe


Et à un moment, tu craques.

🔹 Tu as accumulé une dette énergétique

🔹 Ton corps veut combler le trou, rapidement

🔹 Et ton cerveau perd le contrôle : tu manges beaucoup, souvent des aliments hypercaloriques


Exemple concret :

Tu fais une semaine à 1 200 kcal/jour. À la fin, tu as -10 000 kcal d’énergie accumulée en déficit.

Le week-end, tu craques :1 pizza, 1 pot de glace, quelques snacks… → 3 500 kcal en une soirée.

Résultat :

  • Tu n’as pas tout repris, mais tu as bien rechargé

  • Ton poids monte (eau + glycogène + un peu de gras)

  • Tu culpabilises → tu recommences à te restreindre ....Et ça recommence.

  • Solution ?

    Manger suffisamment pour perdre lentement mais sans craquage.Un déficit modéré, durable, avec assez de protéines et un peu de plaisir tous les jours, évite l’effet rebond.



Manger mieux pour relancer la perte de poids


L’alimentation suffisante = thermogenèse activée

Quand tu manges trop peu pendant trop longtemps, ton corps s’adapte : il ralentit. Tu brûles moins de calories au repos, tu bouges moins sans t’en rendre compte, tu digères plus lentement. Même ta température corporelle peut baisser.C’est ce qu’on appelle une adaptation métabolique.


Mais si tu recommences à manger suffisamment, ton corps repart :

Tu produis plus de chaleur quand tu digères (surtout si tu manges des protéines)

Tes hormones repartent (thyroïde, leptine, testostérone)

Tu bouges plus naturellement (tu te redresses, tu marches, tu es plus actif sans effort)

Ton métabolisme augmente : tu brûles plus, même au repos



Reprendre du muscle : le vrai investissement minceur


Un corps musclé et bien nourri est comme un moteur haute performance : il consomme plus d’énergie en continu, même au repos. Contrairement à la graisse, le muscle est un tissu actif qui demande des calories pour se maintenir, se réparer et fonctionner. Chaque gramme de muscle augmente légèrement ta dépense quotidienne, ce qui, cumulé, booste ton métabolisme jour après jour. Mais pour construire ce muscle, ton corps a besoin d’entraînement de résistance (comme la musculation) et d’un apport suffisant en nutriments, surtout en protéines. En mangeant mieux pas moins et en t’entraînant intelligemment, tu crées un corps plus tonique, plus efficace et plus facile à entretenir. C’est la meilleure stratégie pour brûler des calories durablement, sans tomber dans les cycles de privation et de reprise.


Un petit mot pour toi :


Ton corps n’est pas ton adversaire. Il travaille pour toi, te protège et fait de son mieux avec ce que tu lui donnes. Si tu veux vraiment perdre du poids, commence par l’écouter et lui offrir ce dont il a besoin : de l’énergie, du repos, de la bienveillance. Le chemin le plus efficace n’est pas toujours le plus rapide. Parfois, avancer doucement, c’est aller plus loin. Ne confonds pas vitesse et précipitation : ce qui prend du temps est souvent ce qui dure. Tu verras, en respectant ton rythme, tu iras bien plus loin, bien plus sereinement. Mange avec intelligence. Bouge avec joie. Et surtout, traite-toi avec douceur

 
 
 

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